lundi 13 octobre 2008

Diptyque : La Petite Fille aux allumettes suivie de Thérèse Raquin


La Petite Fille aux allumettes ainsi que Thérèse Raquin, adaptées pour le théâtre par Philippe Faure, viennent de paraître dans un même ouvrage aux éditions la passe du vent (9€).
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Dans Thérèse Raquin, Thérèse et Mme Raquin ont une petite mercerie, dans une impasse pluvieuse. Tout cela ne respire pas le luxe. Dans La Petite Fille aux allumettes, évidemment celle-ci est obligée de vendre des allumettes à ses clients indifférents pour ne pas se faire battre par son père et gagner quelques sous pour se nourrir.
Émile Zola et Christian Hans Andersen nous disent à leur manière qu’on échappe pas à son destin. Dès que Thérèse rencontrera Laurent, son avenir sera inéluctable. Quant à la pauvre petite fille aux allumettes si pauvre, si seule, elle mourra de cette pauvreté et de cette solitude.

Malgré tout, et Zola et Andersen, à travers le mystère des destins, nous disent que rien n’est pire que la tranquillité de la vie. Souvenons-nous de Musset et de On ne badine pas avec l’amour : "Mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime (…) J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice, créé par mon orgueil et mon ennui."

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