En ce mois de juillet, Philippe Faure écrit et répète Maman j’ai peur dans le noir. Rien à voir avec ses deux précédents solos.
De quoi s’agit-il ? D’oser tout dire.
De la mort d’une mère, à une anémie qui a failli être fatale.
D’une veine de cocu, au théâtre qui tombe du ciel.
De la peur de vivre sans interrupteur, à l’obsession de ne pas mourir dans les bras d’une femme en faisant l’amour. Du mystère des caresses. Et bien d’autres aveux.
Il n’y a là aucune complaisance aussi douloureuse soit-elle, mais au contraire le désir fou de ne plus avoir peur dans le noir. Sorte de délivrance. Pudeur ou impudeur, en tous cas nulle mégalomanie, juste une heure durant être libre de se mettre à nu, comme si le ridicule de la nudité pouvait le sauver de lui-même.
Maman j’ai peur dans le noir, serait donc en fin de compte l’histoire d’un sauvetage. Mais naturellement avec Philippe Faure il est permis d'espérer que tout cela prêtera à sourire, à rire et pourquoi pas à délirer.
Bonnes vacances à tous les bloggeurs !
mardi 7 juillet 2009
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