mardi 14 octobre 2008
Guillaume Depardieu est mort
Il y a quelques semaines, j’avais eu la chance de le rencontrer. C’était pour moi l’acteur le plus génial de sa génération, au même titre que Patrick Dewaere. Je lui avais proposé le rôle de Tartuffe et il était intéressé.
C’était un de ces êtres que j’admire plus que tout au monde, tout en fébrilité, tout en élans, tout en amour, tout en peur, tout en courage, tout en douceur, tout en secret.
Un de ces êtres qui nous donnent envie de nous surpasser, de nous dépasser.
Un de ces êtres qui ne cherchent pas à être peinard, planqué, intégré, codé, mais au contraire qui considéraient que la vie ne mérite pas d’être petite et mesquine.
Sa mort me bouleverse. Il y a tant de faiseurs, tant de "petits bras", tant de médiocrité, tant de vacanciers que le jour où un innocent meurt, on peut avoir l’impression que c’est le monde entier qui s’écroule.
Je pense au chagrin de son père, lui aussi acteur admirable, je pense à cette famille hors norme. J’ai son numéro de téléphone sur une page de mon agenda, il ne me répondra plus jamais. C’est à pleurer et je pleure.
Philippe Faure
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2 commentaires:
je partage ton élan vers ce guillaume, sa sœur est très touchante aussi, mais elle à l'air très vivante, elle
pourquoi attend-t-on toujours que les gens soient morts pour leur dire notre amour ?
sans doute de l'utlité d'être mort
HE BIEN MON GUILLAUME? TU ME DISAIS ? SOIT FORTE ? FAIS ATTENTION à toi, courage. toutes ces qualités tu les avais notre dernière conversation s'est interrompue à l'arrivée de Louise, tu m'as dit ha voilà ma fille il faut que je te laisse, c'est ma vie tu sais. je le savais. Quelle chance j'ai eu de converser avec toi : tendresse chaleur humilité, don de soi, et malgré tout ce qu'on a pu dire : un être pur. Quand tu es arrivé là haut, peu de temps après soeur Emmanuelle : il y en a un qui a dû dire, finie ma tranquillité, il va vraiment falloir que je me secoue, les deux remueurs de consciences, sont arrivés. Je ne t'oublie pas mon guillaume. françoise
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