Je viens d’acheter le dernier livre de Justine Lévy, Mauvaise fille. J’ai adoré les deux précédents. Hâte de le lire.
Mardi prochain, je suis invité à la soirée d’ouverture du Festival de cinéma Lumière 2009.
Diner ensuite.
Clint Eastwood sera là.
Du privilège d’être directeur de théâtre.
Depuis deux jours le travail est intense. Une sorte d’énergie légère s’est emparée de moi. Chacune de mes collaboratrices est mise à contribution. Tout va vite, s’enchaîne. Les fautes d’orthographe se tiennent à carreau. Les mises en page filent doux. Graphiques, réflexions, avenir, bilans, projets, écriture, discussions ne demandent pas leur reste ! Il y a comme une inspiration (respiration) qui invente un horizon dégagé. Au fond, ma convalescence c’est le travail. Naturellement, tout ce travail prépare l’avenir. Mais je n’oublie pas que l’avenir c’est d’abord chaque heure qui passe. Ces heures-là qui construisent des journées, des semaines, des mois, je les vis intensément. Sans doute parce que j’ai frôlé la catastrophe. N’être envieux de rien ni de personne, n’être jamais insatisfait, se réjouir toujours "de faire des progrès" sur nos vies c’est cela et pas autre chose. Ne pas faire de mal.
Le week-end s’annonce. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige… je m’échappe !
Cette phrase de Victor Hugo à propos de Jean Valjean dans Les Misérables : « en se fondant en reconnaissance, il aimait de plus en plus ».
Autre phrase : « Qu’importe que la terre soit rouge, la lune reste blanche. Ce sont les indifférences du ciel. »
Frédéric Mitterrand est beaucoup attaqué à propos de lui et de son livre La Mauvaise vie. Je repense à ce que j’écrivais à propos de ce livre sur mon blog le 23 juin : « J’ai été très touché par son dernier livre La Mauvaise vie, confession âpre et remarquablement écrite d’où surgissait presque un désespoir, un regard doux et pitoyable, le portrait d’un homme qui ne se ment pas à lui-même. Qui dit sa petitesse pour mériter un peu de dignité. »
Ce livre-là était digne et l’homme Frédéric Mitterrand mérite notre respect.
Cette phrase de Philippe Lançon, journaliste à Libération, à propos d’une critique littéraire : « L’amour ce n’est ni le bonheur, ni le malheur, c’est une chance particulière. » Bien vu !
Vu un reportage à la TV sur la collection Chanel de Karl Lagerfeld. Tout se passe dans une ferme. Bottes de paille et paysage champêtre. Les vêtements imaginés et allègrement portés par des mannequins sont drôles, parfaits. Tabliers de fermières, bottes en plastique côtoient des dentelles et des vestes noires coupées au plus juste.
C’est assez fou, jamais exagéré…
Ca donne simplement envie d’aller vivre à la campagne (un seul mannequin suffira !).
Pardon de cette humeur primesautière. Elle ne le fut pas vraiment ces derniers mois, et pourtant le printemps est loin. C’est plutôt l’automne qui arrive. Comme quoi tout est une question d’état d’esprit.
Philippe Faure
Vu cette nuit la rediffusion de l’interview de Frédéric Mitterrand au journal de 20h sur TF1 par Laurence Ferrarri. Pathétique. Quand on pense que Laurence Ferrarri avoue le plus naturellement du monde qu’elle n’a pas lu le livre de Frédéric Mitterrand La Mauvaise vie, mais qu’elle n’a lu que des extraits publiés par la presse, on croit vraiment halluciner. En vérité, je pense qu’aucun de ceux qui parlent du livre ne l’ont lu. D’où ce malentendu pour le moins malsain. Un conseil : qu’ils lisent le livre. Ensuite seulement, ils pourront en parler et juger Frédéric Mitterrand.
vendredi 9 octobre 2009
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1 commentaire:
heureux de te voir heureux, en tout cas primesautier
g
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