vendredi 11 décembre 2009

Bon anniversaire

Aujourd'hui, drôle d'anniversaire. Il y a un an, je signais un bail pour habiter dans une grande maison et recomposer une famille.

Un an plus tard, le bilan est assez navrant : 2 opérations médicales, trois transfusions sanguines, un test HIV, et sur l'année écoulée, environ 6 mois hors de la maison. Des insultes comme s'il en pleuvait. Insultes qui se résument sous le vocable de "Pauvre type".

Le jour où nous avons visité la maison elle déjeunait avec un type rencontré sur Internet. Et quelques semaines auparavant, elle couchait avec un homme qui l'a rendue folle. Un vététiste/éducateur (oui ça existe et pour elle c'est même le summum).

Depuis, elle est toute seule dans cette grande maison, heureuse car elle a besoin de toute la place pour vivre (le plus souvent, j'étais à l'extérieur de la maison pour ne pas la déranger). Elle m'avait prévenu : " je ne suis pas une fille sympa ". Je n'ai pas voulu l'écouter. J'étais dans les sentiments. Elle m'a répété que mes maladies " la gonflait ", qu'elle n'avait pas à assumer une quelconque responsabilité.

Je pense qu'elle surfe sur Internet pour trouver celui qui conviendra le mieux à ses exigences. Elle m'a dit qu'elle voulait s'amuser. Je pense donc qu'elle s'amuse.

Même son père s'y est mis, me traitant de "clampin", sa mère de "rien du tout". En conclusion, je n'étais pas le bienvenu dans cette famille exemplaire. Pourtant, elle m'avait répété que je leur polluais la vie.

Aujourd'hui, je suis heureux de les avoir débarrassés d'un "boulet". Avec le recul, tout cela serait comique si je n'avais pas failli y laisser ma peau. Mais comme elle dirait dans ce cas là : " Ce n'est pas mon problème que tu sois mort, ce que je veux c'est m'amuser. "

Bon anniversaire!

Philippe Faure

PS : Elle m'avait avoué qu'elle ne pourrait jamais aimer les enfants d'un autre.
Là-dessus elle avait entièrement raison. Elle n'aima pas mes filles.

Conclusion : Musset et Marivaux demeurent salvateurs. Ils nous entrainent dans les conflits amoureux avec élégance et fragilité. Et bizarrement, c'est jouissif.Marre, marre de la méchanceté, vive la lumière de l'esprit et du cœur.

Et pour finir, cette phrase qu'elle prononça à maintes reprises : "Je ne suis pas une fille qui s'excuse". Voilà qui est dit!

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